21 décembre 2011

SensationS

C'est drôle cette sensation d'être au bout de quelque chose, d'être dans un entre-deux, d'être dans un espace temps parallèle quand tout est fini et que tout doit encore se présenter.
Comme si ce n'était plus nous qui bougions, comme si nous étions descendu du manège et que assis sur ce banc, d'où nous ne pouvions plus nous lever, nous étions condamné à regarder la vie défiler, avec un certain plaisir, sans plus pouvoir agir avec elle.
Dans la douceur, l'apaisement et la solitude, la tristesse parfois d'être témoin de l'amertume de certains.

14 décembre 2011

si j'y arrive...

protéger ceux que j'aime et ceux qui m'entourent
avoir du plaisir à vivre avec eux
les aimer,
si j'y arrive...

la tour eiffel vole dans le ciel




la tour eiffel : paris
vole dans le ciel : mon rêve
se laisse emporter dans tous les sens par les vents : n'est pas maîtrisée, dangereuse
l'intervention du GIGN (...) : intervention d'une force extérieure pour sauver les gens du danger, pour les sortir de là.

je me laisse emporter par mes rêves et j'ai besoin d'une intervention extérieure pour me maintenir au sol
un truc comme ça...ou autre chose...

13 décembre 2011

Achile et la rivière

juste ce qu'il nous fallait lire pour trouver l'équilibre entre le trop et le pas assez en famille

solitude et sérenité

On s'habitue à cet ennui. L'ennui doux d'un peu de solitude qui accompagne la sérénité.
J'aime l'hiver et la chaleur de l'intérieur.
J'ai eu un dernier rendez-vous confiant. On a reparlé de lui, des autres, de ces regards et de ces interrogations, de l'idéalisation, de la déception, de progresser à deux, d'arriver à quelque chose ensemble, le maître et l'élève.
Impatiente, je suis si impatiente. Il faut que j'apprenne à dompter cette impatience.
Les enfants aiment la douceur.
Je sais qu'ils sont si bien, et moi si peu habituée à cette vie douce qui s'écoule fluide comme un petit ruisseau.
Avec beaucoup d'amour et d'apaisement.
Avec ce vide a apprivoiser sans cesse.

12 décembre 2011

cracher tout cet amour

time flies

comme tout ce qui a des ailes.

et rien ne change au fond

je pense toujours à lui
mon petit frère
que parfois je déteste tant

le reste continue
les nuits de rêves éveillés
de regards échangés
de vies soutenues
d'amour et de haine implicites
de confiance et de méfiance

mon indiscrétion m'a emmené quelque part
où il est allé

et je retrouve les mêmes salles, les mêmes pianos
les mêmes odeurs, les mêmes marches, les mêmes craquements

et je suis heureuse encore
il parait qu'un jour on se reverra