Je me suis réveillée cette nuit. Après un moment d'insomnie puis de somnolence, je me sens éveillée à nouveau mais les angoisses m'assaillent. Cette sensation d'étouffement, d’être étriquée dans cette petite vie, de ne pas pouvoir en vouloir aux autres qui n'y sont pour rien, de ne pas pouvoir leur faire subir les caprices de mon inconstance.
Je rêve d'un nouveau projet, un projet fort, utile, mais je sais que je m'en lasserai ou qu'il ne me laisserait plus le temps pour tout le reste. Alors je n'ai plus qu'à accepter ce vide, à l'apprivoiser.
Je me rendors et vers 7h, entre le sommeil et la veille, je me sens paralysée, je n'arrive plus à déglutir et tout d'un coup, je me sens plaquée contre mon lit, une force puissante me colle vers le sol, une force qui non seulement m'attire vers le bas mais qui oscille aussi. Je pense à un tremblement de terre, je veux voir par la fenêtre, je veux aller voir mes enfants, mais je suis incapable de me lever. Encore cette force qui revient me plaquer vers le sol. Progressivement tout s'estompe et à peine émergée de ce cauchemar (je me demande quand même s'il s'en agit d'un), j'entends les pas de mon fils qui descend les escaliers. Il n'a pas l'air perturbé par un quelconque phénomène.
Tout ce que j'imagine
La vie est une oeuvre d'art dont chaque jour est un détail
30 janvier 2012
20 janvier 2012
18 janvier 2012
il ne reste plus que le rêve
je n'attends plus rien,
je me relève de mon banc et je marche tranquillement
il ne reste plus que le rêve
agréable, doux et si douloureux pourtant
j'ai encore écrit comme une fin
mais je n'ai pas envoyé mes mots
ils restent en suspens
prêts à être saisis s'ils doivent l'être
je m'en vais dormir
ce qui doit être sera.
et je suis libre.
je me relève de mon banc et je marche tranquillement
il ne reste plus que le rêve
agréable, doux et si douloureux pourtant
j'ai encore écrit comme une fin
mais je n'ai pas envoyé mes mots
ils restent en suspens
prêts à être saisis s'ils doivent l'être
je m'en vais dormir
ce qui doit être sera.
et je suis libre.
11 janvier 2012
je vais aller au bout
je vais aller au bout de mon malheur
je ne cherche plus à faire quoi que ce soit
je verrai bien ce que j'y trouverai
je ne cherche plus à faire quoi que ce soit
je verrai bien ce que j'y trouverai
il n'y a presque plus rien
il ne reste juste que la fatigue de toute cette histoire
il n'y a presque plus de souvenirs
quelques mots envoyés
quelques mots reçus vides
il n'y a plus d'émotions
juste l'épuisement
l'incompréhension
le vide
le vide tel qu'il était avant
et qui fait si mal aujourd'hui
il n'y a presque plus de souvenirs
quelques mots envoyés
quelques mots reçus vides
il n'y a plus d'émotions
juste l'épuisement
l'incompréhension
le vide
le vide tel qu'il était avant
et qui fait si mal aujourd'hui
il n'y a presque plus de mots
je n'ai presque plus de mots
je regarde encore et toujours le temps passer
j'ai besoin de repos, de beaucoup de repos
comme lorsqu'on se remet d'une grande maladie
cette nuit, je me suis réveillée et j'ai pensé
la vie est-elle un jeu?
c'est sûr que pour moi non
parfois j’aimerais qu'elle soit un jeu
j'aimerais retrouver cette légèreté inconsciente
j'aimerais retrouver le sourire et l'élan
et je suis enceinte et
cela m'apporte le repos
sans même penser à l'avenir
juste le présent
le repos du présent
je regarde encore et toujours le temps passer
j'ai besoin de repos, de beaucoup de repos
comme lorsqu'on se remet d'une grande maladie
cette nuit, je me suis réveillée et j'ai pensé
la vie est-elle un jeu?
c'est sûr que pour moi non
parfois j’aimerais qu'elle soit un jeu
j'aimerais retrouver cette légèreté inconsciente
j'aimerais retrouver le sourire et l'élan
et je suis enceinte et
cela m'apporte le repos
sans même penser à l'avenir
juste le présent
le repos du présent
21 décembre 2011
SensationS
C'est drôle cette sensation d'être au bout de quelque chose, d'être dans un entre-deux, d'être dans un espace temps parallèle quand tout est fini et que tout doit encore se présenter.
Comme si ce n'était plus nous qui bougions, comme si nous étions descendu du manège et que assis sur ce banc, d'où nous ne pouvions plus nous lever, nous étions condamné à regarder la vie défiler, avec un certain plaisir, sans plus pouvoir agir avec elle.
Dans la douceur, l'apaisement et la solitude, la tristesse parfois d'être témoin de l'amertume de certains.
Comme si ce n'était plus nous qui bougions, comme si nous étions descendu du manège et que assis sur ce banc, d'où nous ne pouvions plus nous lever, nous étions condamné à regarder la vie défiler, avec un certain plaisir, sans plus pouvoir agir avec elle.
Dans la douceur, l'apaisement et la solitude, la tristesse parfois d'être témoin de l'amertume de certains.
16 décembre 2011
15 décembre 2011
14 décembre 2011
si j'y arrive...
protéger ceux que j'aime et ceux qui m'entourent
avoir du plaisir à vivre avec eux
les aimer,
si j'y arrive...
avoir du plaisir à vivre avec eux
les aimer,
si j'y arrive...
la tour eiffel vole dans le ciel
la tour eiffel : paris
vole dans le ciel : mon rêve
se laisse emporter dans tous les sens par les vents : n'est pas maîtrisée, dangereuse
l'intervention du GIGN (...) : intervention d'une force extérieure pour sauver les gens du danger, pour les sortir de là.
je me laisse emporter par mes rêves et j'ai besoin d'une intervention extérieure pour me maintenir au sol
un truc comme ça...ou autre chose...
13 décembre 2011
solitude et sérenité
On s'habitue à cet ennui. L'ennui doux d'un peu de solitude qui accompagne la sérénité.
J'aime l'hiver et la chaleur de l'intérieur.
J'ai eu un dernier rendez-vous confiant. On a reparlé de lui, des autres, de ces regards et de ces interrogations, de l'idéalisation, de la déception, de progresser à deux, d'arriver à quelque chose ensemble, le maître et l'élève.
Impatiente, je suis si impatiente. Il faut que j'apprenne à dompter cette impatience.
Les enfants aiment la douceur.
Je sais qu'ils sont si bien, et moi si peu habituée à cette vie douce qui s'écoule fluide comme un petit ruisseau.
Avec beaucoup d'amour et d'apaisement.
Avec ce vide a apprivoiser sans cesse.
J'aime l'hiver et la chaleur de l'intérieur.
J'ai eu un dernier rendez-vous confiant. On a reparlé de lui, des autres, de ces regards et de ces interrogations, de l'idéalisation, de la déception, de progresser à deux, d'arriver à quelque chose ensemble, le maître et l'élève.
Impatiente, je suis si impatiente. Il faut que j'apprenne à dompter cette impatience.
Les enfants aiment la douceur.
Je sais qu'ils sont si bien, et moi si peu habituée à cette vie douce qui s'écoule fluide comme un petit ruisseau.
Avec beaucoup d'amour et d'apaisement.
Avec ce vide a apprivoiser sans cesse.
12 décembre 2011
time flies
comme tout ce qui a des ailes.
et rien ne change au fond
je pense toujours à lui
mon petit frère
que parfois je déteste tant
le reste continue
les nuits de rêves éveillés
de regards échangés
de vies soutenues
d'amour et de haine implicites
de confiance et de méfiance
mon indiscrétion m'a emmené quelque part
où il est allé
et je retrouve les mêmes salles, les mêmes pianos
les mêmes odeurs, les mêmes marches, les mêmes craquements
et je suis heureuse encore
il parait qu'un jour on se reverra
et rien ne change au fond
je pense toujours à lui
mon petit frère
que parfois je déteste tant
le reste continue
les nuits de rêves éveillés
de regards échangés
de vies soutenues
d'amour et de haine implicites
de confiance et de méfiance
mon indiscrétion m'a emmené quelque part
où il est allé
et je retrouve les mêmes salles, les mêmes pianos
les mêmes odeurs, les mêmes marches, les mêmes craquements
et je suis heureuse encore
il parait qu'un jour on se reverra
13 novembre 2011
Apaisement
Quand le repos se fait
Quand le partage est possible
Quand les mots se posent
Quand la générosité prend le dessus
Quand la confiance revient
Quand la compréhension est ressentie
Quand la communication est possible
Quand la simplicité est retrouvée
Alors tout est juste
Quand le partage est possible
Quand les mots se posent
Quand la générosité prend le dessus
Quand la confiance revient
Quand la compréhension est ressentie
Quand la communication est possible
Quand la simplicité est retrouvée
Alors tout est juste
11 novembre 2011
Emportée
J'ai craqué, encore...
Je le déteste de me laisser me débattre comme ça derrière une porte fermée.
Si la haine vient alors c'est la vie qui reprend. C'est la liberté pour quelques temps. Moi qui ne sait pas détester. Vais je y arriver pour un moment ?
Comment je peux autant aimer? Parce qu'il n'est pas honnête, n'avoue pas clairement ses intentions, laisse tout en suspens.
Quelle est la vraie vie?
Celle dans laquelle on s'ennuie et on ne ressent rien ou celle dans laquelle tout est trop fort, trop brusque, trop enivrant?
Je le déteste de me laisser me débattre comme ça derrière une porte fermée.
Si la haine vient alors c'est la vie qui reprend. C'est la liberté pour quelques temps. Moi qui ne sait pas détester. Vais je y arriver pour un moment ?
Comment je peux autant aimer? Parce qu'il n'est pas honnête, n'avoue pas clairement ses intentions, laisse tout en suspens.
Quelle est la vraie vie?
Celle dans laquelle on s'ennuie et on ne ressent rien ou celle dans laquelle tout est trop fort, trop brusque, trop enivrant?
10 novembre 2011
Aller tout au fond de soi
pour y puiser l'inépuisable.
Aller au delà de la honte, au delà de la haine, au delà du rejet,
sentir seulement ce qu'il y a à l'intérieur de soi.
Aller au delà de la honte, au delà de la haine, au delà du rejet,
sentir seulement ce qu'il y a à l'intérieur de soi.
l'amour impossible
Certains ont compris qu'il ne faut pas brusquer l'amour impossible, sous peine de ne plus pouvoir le regarder vivre.
Encore fallait-il le reconnaitre...
Encore faut-il pouvoir supporter d'aimer.
Encore fallait-il le reconnaitre...
Encore faut-il pouvoir supporter d'aimer.
ensemble
aimer, ne pas trop aimer
être authentique, aimer,
ne pas brusquer et être soi même
"souffrir c'est vivre"
fuir devant la vie
réclamer le repos
trop de vie
bousculer
se faire bousculer
se faire rejeter
observer sans dénuder
ne pas se laisser envahir
s'amuser mais être soi-même
exploser, faire exploser.
attendre et voir...
quand certains n'ont pas le temps de réfléchir
être authentique, aimer,
ne pas brusquer et être soi même
"souffrir c'est vivre"
fuir devant la vie
réclamer le repos
trop de vie
bousculer
se faire bousculer
se faire rejeter
observer sans dénuder
ne pas se laisser envahir
s'amuser mais être soi-même
exploser, faire exploser.
attendre et voir...
quand certains n'ont pas le temps de réfléchir
9 novembre 2011
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Quel était ton désir?
Ton désir trop grand pour moi.
Je ne pouvais pas le porter.
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Des désirs qui ne se rencontrent pas...
Quel était ton désir?
Ton désir trop grand pour moi.
Je ne pouvais pas le porter.
les montagnes russes
Qu'il est difficile d'être constant.
Qu'il est trépidant, difficile et exaltant de vivre cette vie.
Cette vie faite de montagnes russes, de joies, de magie et d'angoisse, d'apaisement, de félicité, de mépris et de douceur.
Chaque jour est unique et apporte ses incertitudes.
Une seule phrase peut me rendre heureuse, un mot peut m'apaiser, une seule image peut m'angoisser.
Des rencontres inhabituelles, des discussions pénibles, des sourires confiants.
Des séparations brusques et terribles, des souvenirs déchirants.
Quelque chose qui se construit en fond, une toile qui se tisse pour porter mes fardeaux et mes joies, pour construire mes créations. Je cherche toujours une continuité que je n'ai pas encore atteint.
J'ai fermé les yeux au mois de mars pour rentrer dans un nouvel univers.
L'ennui, c'est fini pour moi. Les voyages sont imaginaires aujourd'hui.
Qu'il est trépidant, difficile et exaltant de vivre cette vie.
Cette vie faite de montagnes russes, de joies, de magie et d'angoisse, d'apaisement, de félicité, de mépris et de douceur.
Chaque jour est unique et apporte ses incertitudes.
Une seule phrase peut me rendre heureuse, un mot peut m'apaiser, une seule image peut m'angoisser.
Des rencontres inhabituelles, des discussions pénibles, des sourires confiants.
Des séparations brusques et terribles, des souvenirs déchirants.
Quelque chose qui se construit en fond, une toile qui se tisse pour porter mes fardeaux et mes joies, pour construire mes créations. Je cherche toujours une continuité que je n'ai pas encore atteint.
J'ai fermé les yeux au mois de mars pour rentrer dans un nouvel univers.
L'ennui, c'est fini pour moi. Les voyages sont imaginaires aujourd'hui.
11 octobre 2011
Jour 9
Ca y est, j'ai lâché, pour de bon cette fois-ci.
Ca me fait de la peine tout ça.
Je ne veux plus en entendre parler.
Je suis triste et à la fois libérée.
Je vais sûrement consacrer mon énergie à autre chose.
Ca ma rend bizarre de m'être laissée emportée ainsi. Je comprends mieux ma méfiance, ma réserve.
J'ai tellement fait confiance.
Provoquer le désir et s'en aller.
Ca me fait de la peine tout ça.
Je ne veux plus en entendre parler.
Je suis triste et à la fois libérée.
Je vais sûrement consacrer mon énergie à autre chose.
Ca ma rend bizarre de m'être laissée emportée ainsi. Je comprends mieux ma méfiance, ma réserve.
J'ai tellement fait confiance.
Provoquer le désir et s'en aller.
10 octobre 2011
jour 8
Trop dur... il faut que je tienne.
J'ai passé la journée à ne rien faire, j'ai mal à la tête, j'ai mal à la gorge, je suis fatiguée.
Une journée qui ne sert à rien. Ce soir, je travaille, ça va me changer les idées.
Il m'a refilé toute sa mélancolie.
Je suis en colère. J'ai envie de crier, mais où? à qui crier toute ma colère? Celle de m'être laissée happer, celle de me sentir vide.
J'ai passé la journée à ne rien faire, j'ai mal à la tête, j'ai mal à la gorge, je suis fatiguée.
Une journée qui ne sert à rien. Ce soir, je travaille, ça va me changer les idées.
Il m'a refilé toute sa mélancolie.
Je suis en colère. J'ai envie de crier, mais où? à qui crier toute ma colère? Celle de m'être laissée happer, celle de me sentir vide.
9 octobre 2011
Jour 7.3
Est ce que j'y arriverai toute seule?
Je doute.
Je pleure.
C'est un désespoir terrible.
Je n'avais jamais vu la vie comme une telle torture et pourtant je ne lâche pas.
Jusqu'à présent, je croyais être saine et équilibrée et je m'aperçois que je suis tordue et masochiste.
Ça m'épuise.
J'ai demandé à G. de ne jamais me laisser me décourager.
Je doute.
Je pleure.
C'est un désespoir terrible.
Je n'avais jamais vu la vie comme une telle torture et pourtant je ne lâche pas.
Jusqu'à présent, je croyais être saine et équilibrée et je m'aperçois que je suis tordue et masochiste.
Ça m'épuise.
J'ai demandé à G. de ne jamais me laisser me décourager.
8 octobre 2011
Jour 6
Je préfère encore souffrir et croire à mes rêves plutôt que de ne pas souffrir. Mais fait-on les choses dans la souffrance lorsqu'on croit à ses rêves?
*****
J'y crois, j'y crois encore.
J'ai senti le désir envahir à nouveau mon corps ce matin.
*****
J'y crois, j'y crois encore.
J'ai senti le désir envahir à nouveau mon corps ce matin.
7 octobre 2011
Jour 6
Je meure de ne pas pouvoir te dire que je t'aime.
Pourquoi je n'ai pas ce droit de te donner cet amour?
est ce qu'il sait qu'il me fait souffrir autant?
Pourquoi je n'ai pas ce droit de te donner cet amour?
est ce qu'il sait qu'il me fait souffrir autant?
Jour 5.2 encore
Je t'ai écrit finalement. J'ai trouvé les mots justes.
Tu m'as répondu. J'ai pleuré.
Je me suis cachée derrière un mouchoir et j'ai ri pour ne pas qu'on me voit pleurer.
J'ai toujours peur que ça recommence, que ça arrive n'importe quand.
Tu étais si compréhensif et encourageant.
Tu fais chier, je te déteste et je t'adore.
Je donnerais tellement pour revenir en arrière. Je voudrais juste revoir tes yeux.
Tu avais enlevé tes lunettes, tu les avais posées sur la table pour que je puisse voir au fond de tes yeux, tu avais enlevé ta veste et quand on s'est quitté en haut des escaliers du métro, tu as pris le temps lentement de remettre ta veste et de me regarder partir avec tes yeux tristes.
Tu m'as répondu. J'ai pleuré.
Je me suis cachée derrière un mouchoir et j'ai ri pour ne pas qu'on me voit pleurer.
J'ai toujours peur que ça recommence, que ça arrive n'importe quand.
Tu étais si compréhensif et encourageant.
Tu fais chier, je te déteste et je t'adore.
Je donnerais tellement pour revenir en arrière. Je voudrais juste revoir tes yeux.
Tu avais enlevé tes lunettes, tu les avais posées sur la table pour que je puisse voir au fond de tes yeux, tu avais enlevé ta veste et quand on s'est quitté en haut des escaliers du métro, tu as pris le temps lentement de remettre ta veste et de me regarder partir avec tes yeux tristes.
Jour 5
Je ne sais pas quoi faire.
Je laisse passer le temps. Je le laisse filer.
J'hésite.
J'ai peur.
Je n'arrive même plus à réfléchir.
Je me sens comme au bord de la route à regarder les voitures passer. Le même air probablement que lui quand il me regardait partir.
Il y a un homme qui s'est assis à côté de moi et qui puait. Si je pue pareil pour lui, je préfère encore abandonner.
Je laisse tomber.
Croire en quelque chose implique le risque de ne plus y croire. Se séparer c'est y croire pour toujours quelque part. Laisser les choses en suspens...
***
Je laisse passer le temps. Je le laisse filer.
J'hésite.
J'ai peur.
Je n'arrive même plus à réfléchir.
Je me sens comme au bord de la route à regarder les voitures passer. Le même air probablement que lui quand il me regardait partir.
Il y a un homme qui s'est assis à côté de moi et qui puait. Si je pue pareil pour lui, je préfère encore abandonner.
Je laisse tomber.
Croire en quelque chose implique le risque de ne plus y croire. Se séparer c'est y croire pour toujours quelque part. Laisser les choses en suspens...
***
Toujours envie de fondre en larmes ce midi, il me manque.
Elle est venue, elle m'a félicitée pour notre travail mais elle était un peu fuyante. J'attendais cette occasion pour t'écrire et maintenant, je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas. J'ai l'impression que c'est une fausse excuse. Pourtant j'en meure d'envie.
6 octobre 2011
un jour il y a longtemps
Il y a des fois où l'on veut tout garder pour soi,
son coeur qui bat, l'absolu à nos côtés,
qu'on emporte partout avec soi,
égoïste, le bonheur intime et secret, qu'on ne veut pas partager,
qu'on prend le temps de savourer,
on ne sait pas combien de temps ça va durer,
alors on en profite, en silence,
les moments de folie qu'on peut s'autoriser,
qui n'ont aucun sens et qui sont si bons,
peut être un peu dangeureux aussi,
alors tout doucement, on se laisse aller,
sans vraiment s'emballer, on se laisse glisser,
on connait la mesure, maintenant,
mais on ne sait jamais ce que ça va donner.
son coeur qui bat, l'absolu à nos côtés,
qu'on emporte partout avec soi,
égoïste, le bonheur intime et secret, qu'on ne veut pas partager,
qu'on prend le temps de savourer,
on ne sait pas combien de temps ça va durer,
alors on en profite, en silence,
les moments de folie qu'on peut s'autoriser,
qui n'ont aucun sens et qui sont si bons,
peut être un peu dangeureux aussi,
alors tout doucement, on se laisse aller,
sans vraiment s'emballer, on se laisse glisser,
on connait la mesure, maintenant,
mais on ne sait jamais ce que ça va donner.
Jour 4.1
L'incertitude qui m'a plu au début, je la hais maintenant.
Des fois, j'angoisse de t'avoir fait du mal, d'autres je me dis que tu dois te sentir coupable.
J'avais envie de m'effondrer en larmes ce midi. Puis quand je suis rentrée à la maison, j'avais le sentiment de jouer un jeu, mais finalement non, je suis sincère.
Il me manque.
Les souvenirs sont beaux mais ils font mal.
***
Des fois, j'angoisse de t'avoir fait du mal, d'autres je me dis que tu dois te sentir coupable.
J'avais envie de m'effondrer en larmes ce midi. Puis quand je suis rentrée à la maison, j'avais le sentiment de jouer un jeu, mais finalement non, je suis sincère.
Il me manque.
Les souvenirs sont beaux mais ils font mal.
***
Jour 3
Voudras-tu me revoir un jour?
Est ce que j'ai changé sa vie? Des fois je pense que oui et des fois je me dis que non.
J'avais encore tant de questions à lui poser.
Est-ce vraiment risqué de nous revoir?
J'ai craqué aujourd'hui. Et rien...
Je crois que tout est mort maintenant...
Est ce que j'ai changé sa vie? Des fois je pense que oui et des fois je me dis que non.
J'avais encore tant de questions à lui poser.
Est-ce vraiment risqué de nous revoir?
J'ai craqué aujourd'hui. Et rien...
Je crois que tout est mort maintenant...
5 octobre 2011
Jour 2
Je suis lasse. Je laisse passer. Rien ne me tente et je regarde la vie juste avec ce qu'elle m'offre, sans rechigner. Je peux rester des heures en laissant mes pensées errer.
J'ai juste envie de faire un peu de piano.
Est ce qu'elle saura me donner le goût?
Est ce que j'aurais besoin de lui pour l'avoir?
Quand on aime trop, on fuit. Le regard est trop difficile à soutenir, il nous brise à l'intérieur. Et tout devient surréaliste.
Vas-tu vouloir me revoir un jour?
J'ai juste envie de faire un peu de piano.
Est ce qu'elle saura me donner le goût?
Est ce que j'aurais besoin de lui pour l'avoir?
Quand on aime trop, on fuit. Le regard est trop difficile à soutenir, il nous brise à l'intérieur. Et tout devient surréaliste.
Vas-tu vouloir me revoir un jour?
4 octobre 2011
Jour 1
Si je ne t'écris pas le regretteras-tu?
Si je t'écris me dénigreras-tu?
Combien de temps dois-je attendre pour que tu m'écrives?
Si je t'écris me dénigreras-tu?
Combien de temps dois-je attendre pour que tu m'écrives?
Inscription à :
Articles (Atom)