comme tout ce qui a des ailes.
et rien ne change au fond
je pense toujours à lui
mon petit frère
que parfois je déteste tant
le reste continue
les nuits de rêves éveillés
de regards échangés
de vies soutenues
d'amour et de haine implicites
de confiance et de méfiance
mon indiscrétion m'a emmené quelque part
où il est allé
et je retrouve les mêmes salles, les mêmes pianos
les mêmes odeurs, les mêmes marches, les mêmes craquements
et je suis heureuse encore
il parait qu'un jour on se reverra
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