12 décembre 2011

time flies

comme tout ce qui a des ailes.

et rien ne change au fond

je pense toujours à lui
mon petit frère
que parfois je déteste tant

le reste continue
les nuits de rêves éveillés
de regards échangés
de vies soutenues
d'amour et de haine implicites
de confiance et de méfiance

mon indiscrétion m'a emmené quelque part
où il est allé

et je retrouve les mêmes salles, les mêmes pianos
les mêmes odeurs, les mêmes marches, les mêmes craquements

et je suis heureuse encore
il parait qu'un jour on se reverra

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